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Tableaux des maladies professionnelles

Régime général tableau 83

Pression inférieure à la pression atmosphérique

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Tableau et commentaires
Tableau et commentaires

Description clinique de la maladie indemnisable (septembre 2006)

I. Otite moyenne subaiguë

Définition de la maladie

Une otite moyenne est une inflammation de la muqueuse, accompagnée d'un exsudat plus ou moins important, de la partie "moyenne" de l'oreille ou caisse du tympan. Cette inflammation est en relation avec un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache (conduit reliant l'arrière nez à l'oreille moyenne, pour permettre l'équilibration des pressions de part et d'autre du tympan).

Le terme subaigu traduit un début plus ou moins progressif et une durée limitée.

Diagnostic

Le diagnostic positif est clinique.

Une otite moyenne se traduit par l'association de plusieurs symptômes, d'intensité variable : sensation d'oreille bouchée, otalgies (douleurs de l'oreille), acouphènes (sifflements), déficit auditif, autophonie (résonance de la voix dans l’oreille)...

Le diagnostic clinique est confirmé par l'examen O.R.L. (otoscopie, perméabilité tubaire...) qui permet d'apprécier le degré de gravité (avec une classification en 5 stades de gravité croissante) et des examens complémentaires (audiométrie tonale et vocale, tympanométrie, réflexe stapédien...).

Le diagnostic étiologique repose sur la notion d’exposition au risque et l'absence d'autres causes. Les autres causes les plus fréquentes des otites moyennes sont infectieuses (bactériennes ou virales) pour les otites purulentes, et un blocage de la trompe d'Eustache pour les otites séromuqueuses.

Evolution

Les otites moyennes subaiguës ont, habituellement, une évolution favorable.

Traitement

Le traitement repose sur la suppression du risque. Il peut s’aider d’une thérapeutique essentiellement médicale (anti-inflammatoires...).

Facteurs de risque

Facteurs individuels

Une atteinte de la sphère rhinopharyngée, avec présence d'une pathologie tubaire obstructive (d’origine inflammatoire, infectieuse, ou allergique...) est un facteur favorisant.

Estimation théorique du risque en fonction de l’exposition

La nocivité pour l'oreille moyenne dépend de la vitesse et de la fréquence des variations de pression.

II. Otite moyenne chronique

Définition de la maladie

Une otite moyenne est une inflammation de la muqueuse, accompagnée d'un exsudat plus ou moins important, de la partie "moyenne" de l'oreille ou caisse du tympan. Cette inflammation est en relation avec un dysfonctionnement de la trompe d'Eustache (conduit reliant l'arrière nez à l'oreille moyenne, pour permettre l'équilibration des pressions de part et d'autre du tympan).

Le terme chronique traduit une durée prolongée (plusieurs semaines), avec possibilité de récidives.

Diagnostic

Le diagnostic positif est clinique.

Une otite moyenne se traduit par l'association de plusieurs symptômes, d'intensité variable : sensation d'oreille bouchée, otalgies (douleurs de l'oreille), acouphènes (sifflements), déficit auditif, autophonie (résonance de la voix dans l’oreille)...

Le diagnostic clinique est confirmé par l'examen O.R.L. (otoscopie, perméabilité tubaire...) qui permet d'apprécier le degré de gravité (avec une classification en 5 stades de gravité croissante) et des examens complémentaires (audiométrie tonale et vocale, tympanométrie, réflexe stapédien, examens labyrinthiques...).

Le diagnostic étiologique repose sur la notion d’exposition au risque et l'absence d'autres causes. Les autres causes les plus fréquentes des otites moyennes sont infectieuses (bactériennes ou virales) pour les otites purulentes, et un blocage de la trompe d'Eustache pour les otites séromuqueuses.

Evolution

Les otites moyennes chroniques entraînent des lésions peu améliorables ou définitives de l'oreille moyenne.

Traitement

Le traitement repose sur la suppression du risque.

Selon le stade de gravité de l'otite moyenne et des complications, le traitement est soit médical (antibiotiques, anti-inflammatoires...), soit chirurgical (paracentèse, diabolos...).

Facteurs de risque

Facteurs individuels

Une atteinte de la sphère rhinopharyngée, avec présence d'une pathologie tubaire obstructive (d’origine inflammatoire, infectieuse, ou allergique...) est un facteur favorisant.

Estimation théorique du risque en fonction de l’exposition

La nocivité pour l'oreille moyenne dépend de la vitesse et de la fréquence des variations de pression.

III. Lésions de l’oreille interne

Définition de la maladie

Le terme «lésions de l'oreille interne» signifie toute pathologie de la partie "interne" de l'oreille (labyrinthe et/ou cochlée).

Diagnostic

Les lésions de l'oreille interne se traduisent par l'association de plusieurs symptômes, d'intensité variable : déficit auditif, vertiges, acouphènes...

Le diagnostic clinique est confirmé par l'examen O.R.L. (otoscopie, perméabilité tubaire...), qui permet d'apprécier le degré de gravité, et des examens complémentaires (audiométrie tonale et vocale, tympanométrie, réflexe stapédien, examens labyrinthiques...).

Le diagnostic étiologique repose sur la notion d’exposition au risque et l'absence d'autres causes. Les causes les plus fréquentes des lésions de l'oreille interne sont le bruit et la presbyacousie (sénescence).

Evolution

Les lésions de l'oreille interne sont peu améliorables voire définitives.

Traitement

Le traitement repose sur la suppression du risque.

Facteurs de risque

Facteurs individuels

Une atteinte de la sphère rhinopharyngée, la présence d'une pathologie tubaire obstructive (d’origine inflammatoire, infectieuse, ou allergique...) est un facteur favorisant.

Facteurs d’exposition

En cas d’exposition combinée au bruit et aux variations de pression, la nocivité pour l'oreille interne est majorée.